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     Le blason de la France

     

    Les dynasties françaises

    Cette présentation qui se veut aussi succincte que possible a pour seule ambition d'établir, pour le lecteur, un fil conducteur lui permettant d'aborder sans se perdre le dédale des principales familles capétiennes.

     

     

    Les carolingiensLes Carolingiens

    Les Carolingiens sont issus d’une vieille famille franque, les Pippinides (du prénom de Pépin de Landen), qui se substitua peu à peu aux mérovingiens devenus les « roi fainéants ».


    La famille carolingienne tient son nom de Charlemagne, mais c’est son père Pépin le Bref, fils de Charles Martel qui s’empara du pouvoir royal en 751.


    Charlemagne développa l’empire d’Occident, mais ses descendants divisèrent son héritage. La partie occidentale ou Francie occidentale donnera naissance à la France.

    Progressivement, la faiblesse des souverains carolingiens favorisa l’émergence d’une nouvelle dynastie, les Robertiens qui prendront le pouvoir royal à plusieurs reprise. Leurs héritiers, les Capétiens le gardèrent à partir de 987.

     

    Les Familles Capétiennes

     

    Les robertiensLes Robertiens

    Du X ème au XIX ème siècle les Capétiens régnèrent sur la France. Ils ont pour ancêtre Hugues Capet (940,996), duc des Francs issu des Robertiens, importante famille franque de l‘ère Carolingienne.

    En 987, à la mort du dernier roi carolingien Louis V, sans postérité, Hugues Capet fut élu roi par les grands aristocrates francs. Sa dynastie se substitua ainsi aux carolingiens.

     

    Les CapétiensLes Capétiens

    La famille des Capétiens directs, issue de Hugues Capet régnera sur la France jusqu’au XIV ème siècle. Ils s’employèrent à renforcer le royaume et pérenniser la dynastie. Les derniers représentants exhumèrent une vieille loi franque dite « loi salique » qui excluait les femmes pour maintenir la couronne à la descendance mâle. Les capétiens directs s’éteindront en 1328, à la mort de Charles IV le Bel.

    De ce « tronc », sont issues plusieurs branches,
    traitées ici par ordre chronologique d’apparition.

     

    Bourgogne (duché)Bourgogne (duché)

    La première famille capétienne de Bourgogne est issue de Robert Ier (1001, 1076) duc de Bourgogne, fils du roi de France Robert II « le pieux ».

    Sa descendance mâle s’éteignit en 1361, à la mort du duc Philippe Ier « de Rouvre ». Le roi de France Jean II « le bon », fils de Jeanne de Bourgogne, repris le duché en se réclament de sa mère, au détriment du roi de Navarre Charles II le mauvais à qui il aurait dû revenir.

    Celui ci s’estimait déjà spolié de la succession au trône de France dont sa mère Jeanne de Navarre, fille de Louis X « le Hutin », fut écartée par la loi Salique réactivée à cet effet. Ces éléments alimenteront la rancœur de ce prince à l’égard des roi de France de la famille Valois.

     

    Bourgogne (duché)Bourgogne-Portugal

    La famille de Bourgogne-Portugal est issue de Henri de Bourgogne (1035,1066), arrière petit fils du roi de France Robert II. Étant cadet, il s’installa en Espagne où la « reconquista» contre les maures lui permit de se distinguer.

    En récompense le roi de Castille et Léon lui fit épouser sa fille et lui confia le comté de Portugal, province du royaume de Léon. C’est la souche des familles royale du Portugal jusqu’à nos jours.

    Compte tenu de sa longévité et de son histoire indépendante de la France,

     

    DreuxDreux

    La famille de Dreux est issue de Robert (1081,1137) comte de Dreux, fils du roi Louis VI « le gros ». La branche aînée s’éteignit en 1345 à la mort du comte Pierre I.


    Un rameau dit des « seigneurs de Beu » issu de Robert (1217,1284), fils du comte Robert III « gasteblé » subsista jusqu’au XVI ème siècle.

     

    Dreux-BretagneDreux-Bretagne

    La famille de Dreux-Bretagne est une branche cadette issue de Pierre « mauclerc » (1191,1250), fils de Robert II comte de Dreux. Par son mariage avec la duchesse de Bretagne Alix de Thouars (1201,1221), Il devint duc « bailliste » de Bretagne. Ses descendants (branche aînée dont l’héritière Jeanne de Penthièvre réclama le duché et branche cadette « de Montfort » qu’elle finit par reconnaître à l’issue de la guerre de succession de Bretagne) régnèrent sur la Bretagne jusqu’à la mort, en 1488 du duc François II.

    Son héritière, la Duchesse Anne épousa successivement Maximilien de Habsbourg (futur empereur germanique), le roi de France Charles VIII puis son successeur Louis XII.

     

    CourtenayCourtenay

    La maison capétienne de Courtenay est issue de Pierre (1126, 1183), autre fils de roi Louis VI « le gros ». Il pris le nom de Courtenay après son mariage avec Élisabeth de Courtenay.

    Pendant les croisade cette famille régna sur l’empire latin de Constantinople. Elle s’éteignit en 1283, à la mort de Philippe I de Courtenay. Sa fille Catherine épousa Charles de Valois et lui transmis l’héritage et les droits afférents.
     

    Une branche cadette « Courtenay-Champignelles » issue de Robert de Courtenay (1158,1239), fils de Pierre Ier, subsistera jusqu’en 1742, sans que les derniers représentants puissent se faire reconnaître la qualité de « prince du sang ». L’héritière de cette lignée épousa, sous Louis XIV, le marquis de Beauffremont dont la descendance existe toujours.

     

    ArtoisArtois

    La famille d’Artois est issue de Robert Ier (1216,1250), fils du roi de France Louis VIII

    « le lion ». Elle posséda le comté d’Artois, puis ceux de Beaumont-le Roger et d’Eu.

    Elle s’éteignit en 1472, à la mort Charles comte d’Eu.
     

    Mais dès 1302, le comté d’Artois passa à Mathilde (dite Mahaut) comtesse de Bourgogne et fille du comte Robert II d’Artois, au détriment de son neveu Robert III. Celui ci devint comte de Beaumont le Roger, mais n’accepta jamais la situation. Cet épisode et les troubles qui s’en suivirent ont connu la notoriété grâce aux « rois maudits » de Maurice Druon.

     

    AnjouAnjou

    La première maison capétienne d’Anjou est issue de Charles Ier (1227, 1285), fils du roi de France Louis VIII « le lion ». Cette famille régna sur Naples, la Sicile, Jérusalem, la Provence, le Péloponése, l’Albanie, la Hongrie, la Pologne. Elle s’éteignit à la mort de Charles III, roi de Naples et de Hongrie.


    Mais, dès 1290, les possessions Française (Anjou et Maine) revinrent à Charles de Valois (1270,1325) par son mariage avec Marguerite (1273,1299), fille du roi de Naples Charles II.

     

    AnjouBourbon

    La famille de Bourbon est issue de Robert de Clermont (1256,1317), fils de Louis IX (saint Louis), qui épousa Béatrice de Bourgogne dame de Bourbon d‘où elle tient son nom.


    Cette branche compte de nombreux rameau. Elle devint la famille régnante de France du 16ème siècle (Henri IV) jusqu’au 19ème siècle, malgré une interruption de 1792 à 1814 (révolution française et 1er empire). Ses descendants règnent encore aujourd’hui sur l’Espagne et le Luxembourg.

     

     
    Compte tenu de ses nombreuse ramification et de son importance dans l’histoire récente et contemporaine,
    cette famille sera traité in fine.

     

    ValoisValois

    La Famille de Valois est issue de Charles (1270,1325) comte de Valois, fils du roi Philippe III. Après avoir écarté définitivement Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin, au nom de la loi salique, la branche aînée des Valois devient la famille régnante de France, de Philippe VI (1293,1350), fils de Charles de Valois, à Charles VIII (1470,1498) dont les trois fils issus de son mariage avec Anne de Bretagne ne vécurent pas.


    Elle produisit de nombreux rameaux qui seront traités après les « Évreux » .

     

    ÉvreuxÉvreux

    La famille d’Évreux est issue de Louis (1276,1319), fils du roi Philippe III.
    La branche cadette s’éteindra en 1336.

     

    Évreux-NavarreÉvreux-Navarre

    La branche aînée devient Évreux-Navarre par le mariage de Philippe (1301,1343), fils du comte Louis avec Jeanne II (1312,1349) reine de Navarre, fille du Roi Louis X le Hutin, écartée du trône de France par ses oncles (loi salique), puis par les Valois, mais qui concevra la Navarre transmissible aux et par les femmes.


    Elle s’éteignit en 1425, à la mort du roi de Navarre Charles III. Toutefois, par les femmes (voir famille « Navarre »), cette branche conduit au roi de France Henri IV.

     

    Valois-AlençonValois-Alençon

    La Famille de Valois-Alençon est issue de Charles II (1297,1346) comte d’Alençon, fils de Charles de Valois. Elle s’éteignit en 1525, à la mort du duc d’Alençon Charles IV. L’héritière de cette lignée est Marguerite de Bourbon, la mère d’Antoine de Bourbon et la grand mère du roi Henri IV.

     

    Valois-AnjouValois-Anjou

    La famille de Valois-Anjou (deuxième famille capétienne d’Anjou ») est issue

    de Louis Ier (1339,1384), deuxième fils du roi Valois Jean II le bon.


    Cette famille régna sur Naples, la Provence, la Lorraine mais ne pu asseoir durablement ses droits. Elle s’éteignit en 1481 à la mort de Charles de Valois duc d’Anjou.

     

    Valois-BerryValois-Berry

    La famille de Valois-Berry issue de Jean (1340,1416) duc de Berry, troisième fils du roi Jean II le bon.


    Elle ne prospéra pas, les deux fils du duc Jean mourront avant leur père, sans postérité.
    L’héritière de cette branche apporta le comté de Montpensier aux Bourbons

     

    Valois-BourgogneValois-Bourgogne

    La famille de Valois-Bourgogne (2ème famille capétienne de Bourgogne) est issue de Philippe II le hardi (1342,1404), 4ème fils du roi Jean II le Bon. Par héritage ou par conquête cette famille régna sur un vaste territoire comprenant non seulement le duché de bourgogne, mais aussi la comté de Bourgogne (Franche-Comté), l’Artois, les « pays-bas bourguignons » (la Belgique, les actuels pays-bas néerlandais, le Luxembourg) et l’Alsace.
     

    Cette famille s’éteignit en 1477, à la mort du duc Charles le téméraire. Sa fille Marie épousa Maximilien de Habsbourg, futur empereur germanique. Ils sont, par leur fils, à l’origine de la lignée des Habsbourg d’Espagne et les grand-parents de l’empereur Charles Quint. L’héritage bourguignon fut partagé, la France conservant le duché et les Habsbourg d’Espagne le reste.

     

    Valois-OrléansValois-Orléans

    La famille Valois-Orléans est issue de Louis Ier (1372-1407) duc d’Orléans, fils du roi Charles V. La branche aînée régnera sur la France avec Louis XII et s’éteindra à sa mort en 1515. La fille de ce dernier, Claude, issue de son mariage avec Anne de Bretagne, épousera son successeur et cousin le roi François Ier (1494,1547) de la branche cadette des « Valois-Orléans-Angoulême », attachant ainsi définitivement le duché de Bretagne à la France.

     

    Valois-Orléans-AngoulèmeValois-Orléans-Angoulème

    Cette branche cadette issue de Jean (1400,1467) comte d’Angoulême, fils de Louis Ier d’Orléans, devient la famille régnante de France de François Ier roi en 1515, à Henri III avec qui elle s’éteint en 1589.

     

    BourbonBourbon

    Enfin, revenons à la famille de Bourbon issue de Robert de Clermont (1256,1317), fils de Louis IX (saint Louis).


    La branche aînée des Ducs de Bourbon et son rameau cadet des Montpensier s'éteignent respectivement en 1521 Ã la mort de la duchesse Suzanne et en 1527 à la mort Charles III de Montpensier  (dit le connétable de Bourbon), son époux. A la mort de Suzanne, Louise de Savoie, mère de François Ier, fit valoir ses droits au duché de Bourbon au détriment du connétable.   Celui-ci, s’estimant spolié combattit le roi de France aux cotés de l’empereur Charles Quint, ce qui conduisit François Ier à confisquer ses biens à son profit.

    La Branche cadette de « Bourbon-La Marche» issue de Jacques Ier (1319,1361) comte de La Marche, fils du duc Louis Ier, puis des « Bourbon-La Marche-Vendôme » régna sur la France de Henri IV (1553,1610) qui succéda au dernier Valois en 1589 jusqu’à Charles X en 1830.

    Outre le rameau cadet « Bourbon-Montpensier », issu de Louis de Bourbon prince de la Roche sur Yon (1473,1520) époux de l’héritière de la précédente famille Bourbon-Montpensier, qui subsistera jusqu’en 1608 et dont l’héritière
      
    (Marie de Bourbon-Vendôme) épousa Gaston d’Orléans fils cadet de Henri IV, la branche Bourbon-La Marche-Vendôme est à l’origine des familles qui suivent.

     

    Bourbon-CondéBourbon-Condé

    La maison de Bourbon-Condé, issue de Louis Ier (1530,1537) prince de Condé, fils de Charles de Vendôme duc de Bourbon, et sa branche cadette de Bourbon-Conti s’éteignirent au 19ème siècle après avoir joué un rôle important en France.

     

    Bourbon-OrléansBourbon-Orléans

    La maison de Bourbon-Orléans, issue de Philippe (1640-1701) duc d’Orléans, fils de Louis XIII assura la régence pendant la minorité de Louis XV puis régna avec

    Louis Philippe (1773, 1850) dernier roi de France de la lignée des Capétiens.

    Ses descendants actuels se considèrent comme les légitimes prétendants au trône de France, du fait de la renonciation de Philippe d’Anjou (voir ci dessous).

     

    Bourbon-AnjouBourbon-Anjou

    La maison de Bourbon-Anjou est issue de Philippe (1683,1746), fils du « grand Dauphin » dont la mère Marie Thérèse, épouse de Louis XIV, était la sœur du roi d’Espagne Charles II.

    Sans postérité, celui ci désigna comme héritier son neveu le duc d’Anjou qui régna sur l’Espagne sous le nom de Philippe V après avoir renoncé, pour lui et ses descendants, au trône de France. Cette famille a aussi régné sur Naples et la Sicile (maison Bourbon-Deux Siciles), ainsi que Parme ( maison Bourbon-Parme) jusqu’à la fin du 19éme siècle et règne toujours sur l’Espagne (Juan Carlos) et sur le Luxembourg (branche Bourbon-Parme).


    Les descendants actuels de la branche aînée se considèrent comme les seuls prétendants légitimes au trône de France, considérant la renonciation de Philippe V comme illégale.

     

    Bourgogne-PortugalBourgogne-Portugal

    Regardons maintenant la famille royale capétienne du Portugal, Bourgogne-Portugal (dite aussi dynastie de Bourgogne) issue, au XI ème siècle de Henri de Bourgogne, petit fils du roi de France Robert II. Son fils, Alphonse du lutter pour s’imposer vis à vis du roi de Castille comme comte de Portugal.

      

    En 1139 il fut proclamé roi de Portugal et imposa l’indépendance de son territoire.

      

    Il devint ainsi le créateur du Portugal. Ses successeurs luttèrent pour faire reconnaître la légalité du royaume et assurer son indépendance, tout en poursuivant la reconquista. Cette famille s’éteignit en fin du XIV éme siècle faute de descendance mâle. L’héritière Béatrice avait épousée le roi de Castille Jean Ier à qui devait revenir, par contrat de mariage, le Royaume du Portugal. Elle fut proclamée reine, mais les portugais entendais préserver leur indépendance.

     

    Bourgogne-Portugal-AvizBourgogne-Portugal-Aviz

    La maison Bourgogne-Portugal-Aviz (dite aussi dynastie d’Aviz) est issue de Jean (1357, 1433) grand maître de l’ordre d’Aviz, fils illégitime du roi Pierre Ier et oncle de la reine Béatrice.

      

    Les portugais se révoltèrent contre la main mise castillane et proclamèrent roi le grand maître d’Aviz, seul descendant mâle de la dynastie de Bourgogne, sous le nom de Jean Ier.

      

    Cette famille régna sur le Portugal jusqu’à la fin du XVI éme siècle, mais la consanguinité mina les derniers descendants. En 1580, le dernier roi de cette dynastie abdique et Philippe II d’Espagne, faisant valoir les droits de sa mère, infante de Portugal, s’empare de la couronne Portugaise, unifiant ainsi les couronnes de la péninsule ibérique pour un temps.

     

    Bourgogne-BraganceBourgogne-Bragance

    La famille Bourgogne-Bragance (dite dynastie de Bragance) est une branche bâtarde de la dynastie d’Aviz. Elle est issue d’Alphonse (1373,1461) duc de Bragance, fils illégitime du roi Jean Ier (qui était lui même illégitime).
     

    Au milieu du XVII ème siècle, les portugais se révoltent contre le roi Philippe IV d’Espagne et offrent le trône de Portugal au duc de Bragance, en sa qualité de descendant de Jean Ier. Il devint roi en 1640 sous le nom de Jean IV.
    Cette famille régnera sur le Portugal jusqu’au milieu du XIX ième siécle et sur le Brésil jusqu’à la fin du XIX ième siècle.
     

    Les guerres Napoléoniennes contraignit la famille royale de Portugal à s’exiler au Brésil, alors colonie. En 1822, l’Héritier du Portugal, déclara l’indépendance du Brésil où il devint empereur sous le nom de Pierre Ier. Puis il devint roi du Portugal sous le nom de Pierre IV, mais reste au Brésil. Il laisse la régence du Portugal à son frère Michel et abdique en faveur de sa fille Marie II.. Le régent se révolte, détrône sa nièce et se proclame roi sous le nom de Michel Ier.


    Mais, au retour de Pierre, il est vaincu et exilé. Mais c’est lui qui assurera la descendance mâle de la famille capétienne de Portugal. Ses descendants portent de nos jours le titre de Duc de Bragance.


    La reine Marie II rétablie épousa un prince de la famille Saxe-Cobourg-Gotha et la couronne de Portugal quitta la famille de Bragance.

     

    Bourbon-Orléans-BraganceBourbon-Orléans-Bragance

    Pendant ce temps sur le Brésil régnait Pierre II fils de Pierre Ier. Son héritière, Isabelle, princesse impériale épousa Gaston d’Orléans, comte d’Eu fondant ainsi la famille Bourbon-Orléans-Bragance qui serait devenue la famille régnante du Brésil sans la révolution qui renversa l’empire. Les descendants de cette famille existent toujours.

     

    SOURCES :

    http://www.roi-france.com/Dynasties_Francaises

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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