Cassini est surtout connu pour ses travaux d'astronomie.
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Cette dynastie d’astronomes et cartographes légua à la France la carte de l’Académie passée à la postérité sous le nom de « carte de Cassini ».
L’échelle adoptée est d’une ligne pour cent toises, soit une échelle de 1/86400 (une toise vaut 864 lignes).
Cette carte constituait pour l’époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s’appuyer sur une triangulation géodésique dont l’établissement prit
plus de cinquante ans.
Ses recherches ont porté sur des domaines très divers, allant de la rotation des planètes à la lumière zodiacale ou aux comètes.
On lui doit tout particulièrement la découverte de la division de l'anneau de Saturne qui porte aujourd'hui son nom.
Cassini est également l'auteur de travaux de géodésie et cartographie, menés dans le cadre de ses fonctions à l'Académie des sciences et à l'Observatoire.
L'Observatoire au temps de CassiniJean-Dominique Cassini a profondément marqué l'histoire de l'Observatoire de Paris. Il s'y installe très peu de temps après son arrivée en France, en 1669, alors que la construction est à peine achevée.
Au sein de ce bâtiment, modifié selon ses instructions, Cassini effectue la majeure partie de ses travaux.
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http://expositions.obspm.fr/cassini/pages/observatoire.php
La carte de Cassini ou carte de l'Académie est la première carte générale et particulière du royaume de France.
il serait plus approprié de parler de carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement
César-François Cassini (Cassini III) et
son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) au XVIIIe siècle.
L'échelle adoptée est d'une ligne pour cent toises, soit une échelle de 1/86 400 (une toise vaut 864 lignes).
Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive.
Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans.
Les trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail.
La carte ne localise pas précisément les habitations ou les limites des marais et forêts, mais le niveau de précision du réseau routier ancien est tel qu'en superposant des photos satellite orthorectifiées aux feuilles de la carte de la France, on obtient de spectaculaires résultats.
Jean Dominique Cassini 1748
Le travail des Cassini laissa même son empreinte sur le terrain où l'on trouve encore aujourd'hui des toponymes dits « Signal de Cassini », qui révèlent les lieux où s'effectuèrent les mesures de l'époque.
Ces points de repères correspondent aux sommets des mille triangles qui formaient la trame de la carte de Cassini.
De nos jours, les chercheurs consultent fréquemment les feuilles de la carte des Cassini, soit sa forme papier en salle de lecture du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, soit sa forme numérique en ligne (voir Liens externes).
http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/1_navigation.php
Elle intéresse tout particulièrement les archéologues, les historiens, les géographes, les généalogistes, les chasseurs de trésors et les écologues qui ont besoin de faire de l'écologie rétrospective ou de comprendre l'histoire du paysage.
César-François dit Cassini III
César-François Cassini de Thury (17 June 1714 – 4 September 1784)
La carte de Cassini est la première carte géométrique couvrant l'intégralité du royaume de France.
Préalablement aux levés, il a fallu procéder à une triangulation du territoire.
Voici comment César-François Cassini (Cassini III) voyait la carte qu'il allait commencer :
Les levés ont été effectués entre 1756 et 1789 et les 181 feuilles composant la carte ont été publiées entre 1756 et 1815.
Mort en 1784, César-François Cassini ne verra jamais l'achèvement des levés. Son fils, Jean-Dominique finit les travaux de son père.
Les départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et une partie de celui des Alpes-Maritimes ne faisaient pas partie du Royaume de France à l’époque des levés opérés au XVIIIe siècle. Ils ne sont donc pas représentés sur la carte de l’Académie.
De plus, l'île d'Yeu et la Corse ne seront jamais levées.
La plupart des feuilles ont fait l'objet d'une nouvelle édition datée de 1815.
En 1756, Cassini de Thury fonde une société de cinquante associés afin de rassembler les fonds nécessaires pour finir les levés de la carte. Des personnalités de l'époque y participent. La plus célèbre d'entre elles est la marquise de Pompadour.
En 1808, Napoléon Ier décida l'établissement d'une carte destinée à remplacer celle de Cassini ; toutefois durant tout l'Empire, les ingénieurs-géographes qui devaient s'y attacher eurent à accomplir des travaux plus pressants : cartes des champs de batailles, travaux topographiques sur les frontières du Nord...
Ainsi il fallut attendre la Seconde Restauration pour que la mise en œuvre de cette nouvelle carte puisse débuter avec les premiers travaux d'une triangulation appuyée sur la méridienne de Delambre et Méchain.
Les travaux de cette carte s'étalèrent entre 1817 et 1866, en essayant plusieurs échelles différentes. Ce fut une carte à l'usage des militaires, la carte de l'État-Major, à l'échelle 1/80 000.
Malgré l’existence de ces dernières cartes, bien plus exactes, les cartes de Cassini sont encore restées une source pour la cartographie du XIXe siècle.
En témoigne la carte de France du Service du génie militaire de 1878 dont les tracés des cours d'eau et les noms des divers villes et villages reprennent les tracés et les graphies des cartes de Cassini.
Ces cartes, bien que peu précises concernant les données paysagères, apportent - en complément d'autres sources - des informations intéressantes pour :
sources wikipedia
article :http://decouverte-bocage-gatinais.fr/cartographie.php
http://vierville.free.fr/41-CartesPlans.htm