• Les TISSUS au MOYEN AGE

    Les tissus au Moyen âge

    A cette époque, nombre de tissus précieux provenaient d'Orient ou étaient fabriqués dans certaines régions d'Italie, plus particulièrement celles de Gênes et de Venise ainsi qu'en Espagne. Cependant, ce sont les étoffes de laine qui tinrent la première place durant tout le Moyen-Age : leurs qualités étaient très variables ainsi que leurs prix.
    Les italiens produisaient en quantité toutes sortes de tissus tels que velours, satin ou taffetas qui faisaient le bonheur de toutes les classes favorisées de l'Europe.
    Venise devint un important producteur de soie grâce à l'installation des Lucquois sur leur territoire. Elle devint également le plus grand fournisseur et importateur du marché mondial.
     

    L'Espagne était également très friande de soie dont les fabriques survécurent après le départ des musulmans.
    Une large gamme de couleurs nouvelles fit son apparition grâce aux teintures et aux mélanges de fils de teintes différentes. De plus, les couleurs perdirent le caractère symbolique qu'elles avaient auparavant, ce qui permit à chacun de porter les teintes de son choix quelle que soit sa classe sociale. Cependant, le vert était plutôt réservé aux jeunes.
    Les tissus de soie étaient réalisés à partir d'armures variées : rayures, damiers, figures...
    Cependant, cette soie tant prisée ne fut jamais aussi prépondérante que les draps de laine fabriqués par l'industrie flamande. Contrairement à la soie, ils étaient toujours de colori uni.
    Les habits de luxe étaient agrémentés de broderies et d'applications représentant toutes sortes de sujets : animaux, végétation, figures diverses.
    La fourrure avait un rôle important et restait un signe de luxe. Elle était utilisée plus particulièrement en bordure, en doublure, sur les chapeaux. Celles qui plaisaient le plus étaient le renard, la létice qui ressemblait à l'hermine, le castor, le gris, le vair et l'hermine. Ces trois dernières fourrures étaient destinées aux vêtements de cour.
     

    L'écureuil, la loutre, le lièvre... étaient plutôt réservés aux bourgeois et à la petite noblesse.
    Le vair désignait la fourrure de l'écureuil du nord. Celui-ci pouvait être dit "menu vair" lorsque le dos de l'animal gris et son ventre blanc étaient employés successivement pour former un damier à deux couleurs. Le "gros vair" quant à lui, était d'une qualité inférieure. C'était une fourrure couramment utilisée durant tout le Moyen Age.
     

    Les tissus d'Orient eurent, eux aussi, beaucoup de succès, dans les vêtements de luxe. L'Europe se fournissait en mousseline de soie et d'or venant de Mossoul, de damasquins aux motifs tissés venant de Perse ou de Damas, de soies à décor de figurines nommées "baldacchino", de draps à fond rouge ou noir ornés d'oiseaux bleus et or, venant d'Antioche, etc...
    Tous ces motifs typiquement orientaux furent largement copiés par les européens. Pourtant, peu à peu, les goûts se transformèrent et les thèmes occidentaux se libérèrent de l'influence orientale. L'Italie, par exemple, donna la primauté au décor floral stylisé. La mode des semis de fleurs s'étendit principalement à Florence et à Gênes.
     

    Les velours ou satins façonnés cramoisis pouvaient atteindre des prix considérables lorsqu'ils étaient colorés grâce au kermès. Cette teinture, la plus couteuse de toutes, était extraite des oeufs d'un insecte originaire de la Méditerranée.
     

    Le violet n'avait pas cette connotation de tristesse et de pénitence qui sera réservé au Carême et à l'Avent. Le noir n'était pas non plus destiné à représenter le deuil mais seulement l'influence des modes mondaines. D'ailleurs, les vêtements noirs étaient souvent doublés de tissus aux couleurs vives.
     

    Le camocas était un riche tissu de soie souvent agrémenté de rayures d'or ou d'argent fabriqué en Terre Sainte. Il était courant surtout aux XIVe et XVe siècle.
     

    Le cendal était un tissu de soie très utilisé au Moyen-Age et qui ressemblait au taffetas. Il en existait de toutes sortes allant de l'étoffe de luxe jusqu'au tissu de doublure très ordinaire.
     

    Le dabiky était un tissu très léger fabriqué au XVe siècle dans les faubourgs de Damiette. On en faisait des turbans brodés et des robes.
     

    Le camelot était un tissu fabriqué avec du poil de chameau originaire d'Asie Mineure. Il fut importé en Occident dés le XIIIe siècle par les français et les Italiens.
     

    La futaine était un tissu très courant en France depuis le début du XIIIe siècle. Il s'agit d'un tissu de coton ou un mélange de coton et de chanvre ou de lin. Il était fabriqué à l'origine à Fustat, faubourg du Caire, ce qui explique son nom. Cette étoffe était utilisée pour fabriquer des vêtements de dessous ainsi que des doublures. Le nom de "bombazin" pouvait désigner un vêtement de dessous fait en futaine ou bien une futaine à deux envers.

     

    Les Tissus au moyen âge

     

    A cette époque, nombre de tissus précieux provenaient d'Orient ou étaient fabriqués dans certaines régions d'Italie, plus particulièrement celles de Gênes et de Venise ainsi qu'en Espagne. Cependant, ce sont les étoffes de laine qui tinrent la première place durant tout le Moyen-Âge : leurs qualités étaient très variables ainsi que leurs prix.

     

    File:The Lady and the unicorn Hearing det2.jpg

     

     

     

    Les italiens produisaient en quantité toutes sortes de tissus tels que velours, satin ou taffetas qui faisaient le bonheur de toutes les classes favorisées de l'Europe. Venise devint un important producteur de soie grâce à l'installation des Lucquois sur leur territoire. Elle devint également le plus grand fournisseur et importateur du marché mondial. L'Espagne était également très friande de soie dont les fabriques survécurent après le départ des musulmans.

     

     

     

    Une large gamme de couleurs nouvelles fit son apparition grâce aux teintures et aux mélanges de fils de teintes différentes. De plus, les couleurs perdirent le caractère symbolique qu'elles avaient auparavant, ce qui permit à chacun de porter les teintes de son choix quelle que soit sa classe sociale. Cependant, le vert était plutôt réservé aux jeunes.

     

     

     

    Les tissus de soie étaient réalisés à partir d'armures variées : rayures, damiers, figures... Cependant, cette soie tant prisée ne fut jamais aussi prépondérante que les draps de laine fabriqués par l'industrie flamande. Contrairement à la soie, ils étaient toujours de coloris uni. Les habits de luxe étaient agrémentés de broderies et d'applications représentant toutes sortes de sujets : animaux, végétation, figures diverses.

     

     

     

    La fourrure avait un rôle important et restait un signe de luxe. Elle était utilisée plus particulièrement en bordure, en doublure, sur les chapeaux. Celles qui plaisaient le plus étaient le renard, la létice qui ressemblait à l'hermine, le castor, le gris, le vair et l'hermine. Ces trois dernières fourrures étaient destinées aux vêtements de cour. L'écureuil, la loutre, le lièvre... étaient plutôt réservés aux bourgeois et à la petite noblesse. Le vair désignait la fourrure de l'écureuil du nord. Celui-ci pouvait être dit "menu vair" lorsque le dos de l'animal gris et son ventre blanc étaient employés successivement pour former un damier à deux couleurs. Le "gros vair" quant à lui, était d'une qualité inférieure. C'était une fourrure couramment utilisée durant tout le Moyen Âge.

     

    File:Isabella of portugal.jpg

     

    Les tissus d'Orient eurent, eux aussi, beaucoup de succès, dans les vêtements de luxe. L'Europe se fournissait en mousseline de soie et d'or venant de Mossoul, de damasquins aux motifs tissés venant de Perse ou de Damas, de soies à décor de figurines nommées "baldacchino", de draps à fond rouge ou noir ornés d'oiseaux bleus et or, venant d'Antioche, etc...

     

     

     

    Tous ces motifs typiquement orientaux furent largement copiés par les européens. Pourtant, peu à peu, les goûts se transformèrent et les thèmes occidentaux se libérèrent de l'influence orientale. L'Italie, par exemple, donna la primauté au décor floral stylisé. La mode des semis de fleurs s'étendit principalement à Florence et à Gênes. Les velours ou satins façonnés cramoisis pouvaient atteindre des prix considérables lorsqu'ils étaient colorés grâce au kermès. Cette teinture, la plus coûteuse de toutes, était extraite des oeufs d'un insecte originaire de la Méditerranée.

     

     

     

    Le violet n'avait pas cette connotation de tristesse et de pénitence qui sera réservé au Carême et à l'Avent. Le noir n'était pas non plus destiné à représenter le deuil mais seulement l'influence des modes mondaines. D'ailleurs, les vêtements noirs étaient souvent doublés de tissus aux couleurs vives. Le camocas était un riche tissu de soie souvent agrémenté de rayures d'or ou d'argent fabriqué en Terre Sainte. Il était courant surtout aux 14ème et 15ème siècle. Le cendal était un tissu de soie très utilisé au Moyen-Age et qui ressemblait au taffetas. Il en existait de toutes sortes allant de l'étoffe de luxe jusqu'au tissu de doublure très ordinaire. Le dabiky était un tissu très léger fabriqué au 15ème siècle dans les faubourgs de Damiette. On en faisait des turbans brodés et des robes.Le camelot était un tissu fabriqué avec du poil de chameau originaire d'Asie Mineure. Il fut importé en Occident dés le 13ème siècle par les français et les Italiens. La futaine était un tissu très courant en France depuis le début du 13ème siècle. Il s'agit d'un tissu de coton ou un mélange de coton et de chanvre ou de lin. Il était fabriqué à l'origine à Fustat, faubourg du Caire, ce qui explique son nom. Cette étoffe était utilisée pour fabriquer des vêtements de dessous ainsi que des doublures. Le nom de "bombazin" pouvait désigner un vêtement de dessous fait en futaine ou bien une futaine à deux envers

     

      

      

     sources. D.R.

     http://dona-rodrigue.eklablog.com/le-vetement-au-moyen-age-c747081#!/les-tissus-au-moyen-age-a5415205

     

     

     

     

     

     

     

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