• La manière de se vestir

    Paletots Louis XII et François Ier

     

    La manière de se vestir

     

    Pour les femmes, la robe portée directement sur la chemise, constitue pendant tout le Moyen Age le vêtement de base dont la couleur, l ' ampleur et la matière changent suivant l'époque. Pendant longtemps les historiens du costume se sont penchés sur le costume noble, ce dernier étant énormément représenté sur les enluminures ou sur les sceaux.

    Cette surabondance d'études ayant pour sujet le costume noble a laissé dans l'ombre le costume des humbles, sujet pourtant considéré comme digne d'intérêt aujourd'hui. Une étude du costume de travail féminin de la fin du Moyen-Age nous est rendue possible par les figurations abondantes de paysans et de paysannes travaillant aux champs et ce à partir du XIII ème siècle.

    Le costume de travail féminin nous est donc bien connu et cette relative abondance iconographique permet une reconstitution fidèle d'un costume de travail du bas Moyen-Age.

     

    La manière de se “ vestir ”: De manière générale, le costume de travail est le même que le costume porté quotidiennement. En effet, nombre d’inventaires après décès nous présentent une garde robe paysanne réduite. Le costume féminin est ainsi composé d’une chemise, d’une robe et d’une sur-robe, de bas et de chaussures.

      

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    La chemise ou “ chainse ” est le vêtement de base. Faisant office de linge de corps elle est portée à même la peau. Faite de lin ou de chanvre, elle était blanchie par des lavages successifs. Sa coupe était simple et ample afin de ne pas limiter les mouvements de la travailleuse qui la portait. L’iconographie permet de définir une “ chainse type ”: ras de cou, à manches longues et de manière générale descendant un peu au dessus des chevilles afin de ne pas entraver la marche. La “ chainse ” rendait donc le port de la robe plus agréable et était donc indissociable de cette dernière.

     

    La robe ou "cotte" tient une place centrale au sein du costume paysan et ce durant tout le Moyen Age. Elle est en effet la tenue de base pour aller aux champs ou pour tout autres travaux extérieurs.

     

    D'une coupe ample et simple la "cotte n’a cessé d'évoluer durant les XIV et XV èmes siècles. A la robe "sac" du début du XIV ème siècle, ample, enfilée directement, serrée à la taille par une ceinture et ne comportant pas de laçage succède et ce dès le milieu du siècle une "cotte" ajustée sur le buste par un laçage généralement sur le tronc mais qui peut être aussi dans le dos où même sur les cotés.

    Cette robe généralement faite en drap de laine présente de nombreux plis dus à une coupe large faite pour ne pas entraver les mouvements.

    Des manches en général ajustées sur l'avant bras et séparables permettaient aussi à la paysanne de prendre ses aises lors de travaux nécessitant une importante mobilité.

     

    La sur-robe ou "sur-cotte" est comme son nom l'indique portée au dessus de la cotte. En laine elle aussi, sa couple ample permettait de l’enfiler au dessus de la cotte. Ses manches amples pouvaient facilement être remontées afin de ne pas les salir ou de ne pas gêner la porteuse lorsque par exemple celle-ci ramassait le bois à la fin de l’automne. Bien que rarement figurée sur les enluminures, cette “ sur-cotte ” était indispensable du costume de travail paysan lors des travaux par temps froid.

     

    Les bas “où chausses ” et les chaussures portées par les femmes ne sont pas d’usage constant dans les classes populaires. Cette idée nous est confirmée par les nombreuses représentations de paysannes partant à la moisson pieds nus. Il était en effet possible à la paysanne ou même au paysan de circuler pieds nus, toutefois cela ne semble possible qu’en été, lorsque le temps le permet. Pour se protéger du froid la paysanne enfile alors des “ chausses ” de laine, de lin ou de chanvre n’arrivant qu’au genoux et tenues sous ce dernier par des jarretières nouées ou bouclées.

    De robustes chaussures en cuir, généralement montantes, protégeaient le pied (le sabot n'apparaissant que tardivement).

     

    Les matériaux: Au Moyen Age, la matière employée lors de la confection d’un costume varie selon la richesse de son propriétaire. Les matériaux utilisées étaient alors le lin ou le chanvre (le coton n’étant que peu répandu) pour les linges de corps (mais aussi parfois pour les cottes portées l’été) et la laine pour la “ cotte ” et la “ sur-cotte ”.

     

    Le lin est cultivé volontiers sur la tenure paysanne, surtout dans le nord et dans l’ouest de la France où le climat frais et humide lui est favorable ailleurs on cultive le chanvre. Ces deux fibres végétales étaient ensuite transformées dans le cadre familial puisque chaque maison disposait de tout le matériel nécessaire pour apprêter les fibres et les filer, le travail du lin et du chanvre ne demandant qu’un outillage simple et peu coûteux.

      

     

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    La toile restait alors la propriété de celle qui l’a filé et tissé même si le tissage ou le filage pour le compte d’entrepreneurs urbains était une activité fort répandue à la campagne. Dans les deux cas on n’obtenait qu’ une toile épaisse, rigide et bise blanchie et assouplie par de nombreux lavages.

     

    La laine tient la première place pour la confection de vêtement et ce toutes classes sociales confondues. Portée par les princes comme par les paysans, il existe de nombreuses différences de qualité et d’aspect, la laine la plus fine étant réservée aux personnes fortunées.

      

    La laine la plus appréciée au Moyen Age provenait principalement d’Angleterre ou étaient élevés les “black faces ”, moutons à la toison abondante dont une mèche pouvait facilement atteindre les 39 cm de long. Toutefois l’Angleterre n’était pas seule à exporter sa laine puisque des régions méditerranéennes telles que le Languedoc exportaient elle aussi des toisons.

      

      

    Cette laine, principalement de provenance anglaise, était ensuite préparée c’est à dire peignée, filée, puis tissée dans les villes de Flandres, importante région textile à l’époque, comme Bruxelles, Saint Pol mais aussi St Omer, Douai, Lille.

     

    Le drap de laine était tissé à l'aide d'un métier à chaîne horizontale actionné par deux tisserands. Le métier à tisser horizontal, qui se développe dès le XI ème siècle entraîne une véritable révolution de l'industrie textile qui est en pleine expansion aux XIV et XV èmes siècles. Ce type de métier à tisser produisait, en moyenne, des pièces de drap de trente mètres de long pour deux mètres de large.

    On trouvait aussi ce type de métier à tisser à la campagne. Cependant la laine n'était pas tissée pour l'usage personnel des paysans, la production domestique de drap de laine n'étant pas attestée, mais pour des producteurs textiles à la recherche de main d'œuvre bon marché. Les draps de laine de différentes qualité étaient ensuite répartis selon les moyens financiers de chacun.

      

    Parmi les étoffes les plus répandues le “ sergé ” avait une place de choix. Contrairement au tissage simple qui donne à la trame un aspect quadrangulaire, le “ sergé ” présentait un relief en diagonale. Il permettait d’obtenir une incroyable variété de qualité de tissage, de l’étoffe la plus grossière à la plus fine. C’est précisément ce “ sergé ” grossier qui habillait les classes humbles.

     

    Outre les draps de laine pure, les humbles utilisaient des draps composés d’un mélange de laine et de fibres végétales telles que le lin et le chanvre. Ce mélange de fibres animales et de fibres végétales permettait d’économiser la laine et de solidifier l’étoffe. On trouvait ainsi les “ camelins ” mais aussi les “ tiretaines ” les “ beiges ” et les “ burels ” qui étaient autant d’étoffes de médiocre qualité.

     

      

     

      

      

      

    Les couleurs: La couleur des vêtements dits “ médiévaux ” fait l’objet de nombreux débats confus et hasardeux, bref, stériles. La plupart des troupes de reconstitution affirmant que des couleurs comme le noir, le jaune, le violet et le pourpre sont à bannir. Ces affirmations reposent trop souvent sur une documentation erronée et des sources peu fiables, attribuant des propriétés magiques aux couleurs ou d’identification tribale.

      

    Cependant une étude du costume paysan montre que même les classes pauvres portaient des vêtements décorés (cela ne veut pas dire qu’ils étaient toujours en bon état). Cette particularité se comprend fort bien lorsque l’on connaît un tant soit peu les coutumes médiévales. En effet les services rendus au seigneur pouvaient être payés en partie par des pièces de vêtements.

      

      

      

    Parfois certains serviteurs sont représentés très richement vêtus : ils montrent alors par les vêtements qu’ils portent la puissance ou la générosité de la personne qu’ils servent (signes extérieurs de richesses !). Ces vêtements étaient très souvent taillés dans des tissus reproduisant les couleurs héraldiques des armes du seigneur.

    Il n’y a dès lors aucune raison de penser que l’ensemble des couleurs héraldiques ne pouvaient être portées, quelques nuances étant bien sûr possibles. En effet, on ne voit jamais dans l’iconographie, de personnage entièrement vêtu de jaune ou de noir (sauf pour des représentations à symbolique spécifique du genre religieuse ou surnaturelle), cependant cela ne veut pas dire que ces couleurs étaient totalement inutilisées.

    Mais comme bien souvent en histoire médiévale, seule une étude iconographique exhaustive permet de se rendre compte de l’importance de telle ou telle couleur, avant d’être en mesure de décider de l’utilisation ou de la non utilisation d’un ton.

     

    Une récente étude d’une tapisserie flamande a montré que toutes les couleurs sont issues de trois plantes représentant les trois couleurs primaires : il s’agit bien sûr de la gaude (Reseda luteola), la guède (Isatis tinctoria) et la garance (Rubia tinctoria), plantes cultivées massivement dans le Nord de la France et répondant aux besoins de l’industrie textile flamande.

    Le mélange dans diverses proportions de deux ou trois de ces couleurs permet d’obtenir une gamme de couleur étonnamment variée allant du jaune au rouge et au bleu, en passant par tous les ocres, les marrons, les verts pâles et foncés, le bleu du pers au pastel, les roses et les mauves, et même le noir issu du mélange des trois produits. Il est à noter cependant que ce noir n’est pas d’excellente qualité, et que la couleur n’est pas stable.

    Il se différencie du noir obtenu à partir d’oxyde de fer, beaucoup plus coûteux mais de meilleure qualité. Il importe de comprendre que ce n’est pas tant la couleur en elle-même qui différencie le rang de la personne, mais bien la manière dont elle est obtenue.
     

    Les nuances au sein d’une même couleur sont obtenues en utilisant des mordants différents, issus de sels métalliques.

    Le fer et l’aluminium sont les deux métaux les plus important de la croûte terrestre. Cela explique donc qu’ils forment les mordants les plus couramment utilisés. L’alun est un terme générique qui désigne au Moyen Age tous les composés issus de l’aluminium. En effet cet élément n’a été isolé qu’en 1827. L’alun de potasse semble être l’un des plus utilisés. Il s’agit en fait de di sulfate d’aluminium et de potassium ( KAl(SO4)2 ) qui affleure en cristaux (donc sous forme hydratée KAl(SO4)2, 12H2O) et mélangé à d’autres composés de l’aluminium avec lesquels il était probablement confondu au Moyen Age.

    Pour foncer les couleurs on utilisait du vitriol vert, c'est-à-dire du sulfate de fer II (FeSO4), ou du vitriol bleu, c'est-à-dire du sulfate de cuivre (CuSO4). Ce sont ces mordants qui étaient utilisés pour obtenir des couleurs allant rouge-brun au noir rougeâtre. Plus spécifiquement, le sulfate de fer était utilisé pour obtenir du gris et du noir lors de la teinture des cuirs avec des tanins, et le sulfate de cuivre pour foncer le jaune qui devient alors vert olive ou vert bronze.
     

      

      

      

    D’une manière générale on retiendra que pour le vêtement de travail féminin les tons rouges, verts et bleus sont les plus utilisés, chacun étant nuancé en fonction de paramètres aussi variables que diverses tels que le produit utilisé, sa concentration, le nombre de bains ou encore la durée du bain, sa température etc.

    Il est à noter cependant la teinture bleue issue de la guède encore appelée waide (ou wède) ou pastel (du fait qu’on pouvait l’utiliser sous forme macérée en pâste), possède deux avantages non négligeables : peu exigeante, cette plante est d’une part facilement cultivable, et on peut la récolter plusieurs fois par an (jusqu’à cinq fois), cela permet d’en disposer en abondance, d’autre part, elle ne nécessite pas d’opération de mordançage, ce qui fait logiquement baisser son prix de revient.

    Ces deux facteurs expliquent que le bleu, déjà porté par les citadins au XIII ème siècle, se diffuse rapidement à la campagne au XIV ème siècle. On voit dès lors apparaître de plus en plus souvent dans l’iconographie des XIV ème et XV ème siècles, des paysannes vêtues de bleu.

    Toutefois, ce bleu n’était probablement pas très foncé du fait qu’on limitait le nombre de bains pour faire baisser son prix, et aussi parce les personnes de catégorie sociale modeste utilisaient leurs vêtements jusqu’à l’usure totale.

      

    De plus, les vêtements étaient souvent retournés, d'où une couleur souvent assez pâle. 
     

     

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    Les accessoires: Les accessoires du costume féminin paysan sont de deux types:
     

    Les premiers, la coiffe, le tablier servent à protéger une partie du corps ou du vêtement tandis que le second est utilisé pour son côté pratique, il s'agit bien évidemment de la ceinture.
    La coiffe tient une place essentielle dans le costume médiéval du bas Moyen Age.
     

    A la fois conçue pour protéger des intempéries et pour maintenir en place les cheveux lors du travail, elle est l'accessoire indispensable à toute paysanne. Symbole d'honneur chez les femmes comme chez les hommes, la coiffe a donc une importance bien particulière.

      

    La coiffe est faite de tissu léger, non teint, en général du lin ou du chanvre. Elle peut prendre des formes variées, elle peut entourer le visage telle une cale où seulement couvrir la tête. Il est quasiment impossible de déterminer une "coiffe type" ces dernières changeant au gré des époques et des secteurs géographiques.

      

    En s'appuyant sur l'iconographie des XIV et XV èmes siècles on peut cependant définir deux types de coiffes : les coiffes dites en "turban" qui sont des carrés de linge savamment enroulées et nouées sur la tête (photo d' Émilie Bailleux) et cachant entièrement la chevelure.

      

    Le second type de coiffe peut être qualifié de coiffe "façonnée" puisque découpée de manière à former une forme bien précise (photo d' Émilie Maillard). 0utre ces deux types de coiffe on peut aussi ajouter les “ chaperons ” et autres “ gonelles ” (chaperon fermé sur le devant par des boutons) portée par les paysannes tout au long de l’année mais surtout en hiver.
     

      

      

      

    “ Chaperon ” et “ gonelles “ étaient des sortes de capuchons de drap de laine en général doublé de drap de laine avec une longue cornette qui servait d’écharpe, ces deux types de coiffes se rencontrent très souvent dans l’iconographie des XIV et XV èmes siècles.

    La coiffe n’est pas le seul accessoire d’importance composant le costume de travail féminin. En effet le tablier tient aussi une place toute particulière.
     

    S’il fait entièrement partie du costume de la vie quotidienne, le tablier se rencontre fréquemment sur le costume des travailleuses.
     

    De forme rectangulaire, tombant parfois jusqu’au dessus des chevilles et noué dans le dos, le tablier est un précieux moyen de protection.
     

    De toile grossière, généralement en “ futaine ”, c’est à dire en mélange de lin et de chanvre (ou parfois de coton) le tablier adopte toujours une couleur claire , il est en général écru ou blanc, ce n’est qu’ à la fin du XV ème siècle que les tabliers seront teintés ou en rouge ou en bleu. ( photo tablier Émilie Maillard).
     

    Enfin, un autre accessoire indispensable au costume, qu’il soit masculin ou féminin: il s’agit de la ceinture. La ceinture est un élément principal du costume médiéval. En cuir ou parfois en tissu, elle sert en général à cintrer la robe au niveau de la taille.

      

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    Brossette

      

    De plus étant donné l’absence de poches sur les costumes médiévaux elle permet d’accrocher l’escarcelle, petit sac de cuir destiné à contenir des objets personnels et de la monnaie, la bourse, en général en laine ou en lin, suspendue à un long cordon coulissant et toute une foule d’objet comme des clefs ou un couteau.

     

    Un costume modulable: Comme nous l'avons déjà vu, le costume de travail féminin se doit avant tout d'être pratique afin de ne pas gêner la travailleuse. Le costume de travail est donc très souvent adapté au type de tache que l'on va exécuter, et subit des transformations... 
     

      

    La transformation la plus remarquables se fait assurément au niveau des manches. Les manches de la "cotte" étant le plus souvent ajustées, la paysanne, pour des raisons de commodité, retire ces dernières. En effet, une des particularités de la "cotte" de travail est de posséder (en général) des manches amovibles. Ces dernières pouvaient être des manches lacées au niveau de l'épaule et entièrement séparables, de l'épaule au poignet (photo manche Émilie Maillard).

      

      

      

    Le second type de manches est le plus répandu : ces dernières étaient épinglées sur une manche courte n'arrivant qu'au dessus du coude, à l'aide d'une épingle de laiton ou de bronze. Ce dernier modèle nous est largement représenté dans des ouvrages célèbres tels que " Les très riches Heures du Duc de Berry" (exécuté entre 1410 et 1480). ( photo manche Émilie Bailleux). Ainsi la paysanne n'était pas gênée lors de travaux tels que la moisson.
     

    La longueur de la robe peut parfois être un handicap lorsque l'on marche ou que l'on travaille. Pour résoudre ce problème un accessoire était indispensable : la ceinture.
     

      

    Boucle de ceinture

      

    Le but premier de la ceinture était comme nous l'avons vu de permettre la suspension d'objets indispensables de la vie quotidienne ( aumônière, outils, etc...), toutefois elle peut s'avérer être un allié précieux pour lutter contre une robe trop longue et donc gênante. Si la ceinture est rarement visible sur les représentations de paysannes aux champs c'est tout simplement parce qu'elle a disparu sous les surplus de la robe.

      

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    Pour réduire la longueur de cette dernière, on serrait la ceinture au niveau de la taille et tirait la robe vers le haut, ce qui formait un pli au dessus de la ceinture et remontait la robe(en général jusqu'a la mi-mollet). Toutefois si cela ne s'averrait pas suffisant on pouvait aussi relever le pan avant de la robe et le coincer dans la ceinture, la "chainse" étant alors visible. Cet "arrangement" vestimentaire est lui aussi largement visible sur l'iconographie des XIV et XV èmes siècles .
     

    Enfin, le tablier, élément essentiel du costume que ce soit au travail ou à la maison n'avait pas qu'une fonction protectrice. Le tablier pouvait aussi servir de ceinture(puisque serré à la taille) ou alors de "poche". En effet, l'iconographie nous présente bien souvent des scènes de cueillette où les femmes relèvent leur tablier de manière à former une poche dans laquelle on peut facilement transporter les fruits.

    Chevalier Totoff..

      

      

    LIEN LEXIQUE VETEMENT MEDIEVAL http://pages.infinit.net/folken/medieval/lexique.htm

    Sources :

    http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/r281,costumes-du-xiiie-au-xve-siecle.html

      

    photos, iconographie google

     

     

    http://ebooks.unibuc.ro/medieval/curs/015.htm

     

     

     

     

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